Habitant, Michel Brault
Les souvenirs de mon enfance dans les années fin des années 70/80 :
- la bibliothèque était gérée par Mme Guillocheau et Mme Delahaye entre autres bénévoles
- les baptêmes : dès que les cloches sonnaient, on (les enfants du quartier Saint-Martin) se précipitaient dans la rue pour récolter les bonbons et pièces de centimes: c’était la « gripaille« . Ayant eu ma période « enfant de chœur« , on se faisait la pièce aux baptêmes, on ratait l’école pour faire les sépultures, la grosse pression qu’on avait pour la messe de minuit qui était notre finale de coupe du monde à nous et tous les ans…
Des souvenirs mémorables quand on allait ramasser les Oeufs de Pâques à travers les fermes de Saint-Martin (dans les paillers notamment le midi où nous pique-niquions), ou dans le bourg.
- le stade de foot Saint-Jean (très proche du terrain, « à l’anglaise »), ouvert en permanence aux enfants du quartier, les tribunes dont les tôles chantaient …
- l’école Saint-Martin comptait de très nombreux enfants (familles nombreuses) avec les CP les CE1 et CE2, était gérée par les religieuses de Torfou
- la rue Saint-Martin: la boucherie Raimbault à droite de l’église, près de la « petite société » la quincaillerie Plard pas loin, le maréchal ferrant (à la place de la pharmacie actuelle), Unico et le père Godefroy avec son triporteur… le père Brosseau tututte remontait la rue Michel Rabouan avec sa remorque tirée par un cheval pour faire les livraison de boisson notamment (les supermarchés n’existaient pas).
Le poissonnier passait aussi dans le quartier avec son camion une fois par semaine. - La maison paroissiale était le centre du quartier, surtout le dimanche (après la messe on y refaisait le monde, en tapant le carton en buvant un carafon, et en soirée, Louis Davy régalait de cigarillos, les jours de victoires, les « gars de Saint- louis » étaient totalement intégrés au « peuple » de Saint- Martin et étaient connus et reconnus de tous, le foyer des jeunes était très actif au sous-sol avec les séances de variétés notamment de très nombreux concours de belote s’y sont déroulés dans une ambiance … enfumée (on laissait nos vêtements s’aérer la nuit hors la chambre tant ils étaient imprégnés de nicotine).
Pour l’usage envisagé, il est important de faire revivre ce monument, source de vie d’un quartier !
L’évolution de la pratique religieuse, fait qu’il n’est plus possible d’assurer sur plusieurs sites, les messes dominicales pour les prêtres devant des parterres de fidèles clairsemés.
Le quartier immédiat autour de l’église, a su accueillir beaucoup de voitures par le passé (grand messe, sépultures …), veillions à laisser piétons, vélos déambuler dans « Saint-Martin » en toute sécurité gardons aussi, visible dans son intérieur, l’histoire de ce monument.