Habitant, Daniel Robineau

Arrivé avec ma jeune épouse fin 1968 dans le quartier des « Morinelles » nous devenions donc à l’époque des habitants de « Saint-Martin ».

Le dimanche, comme beaucoup, j’allais à la « Grande messe » et j’ai très vite été séduit par les chants polyphoniques interprétés par la chorale Saint-Martin. Rapidement, j’ai postulé, et fus accueilli chaleureusement par Bernard.L chef incontesté et par les autres choristes. Nous étions une soixantaine à l’époque et notre répertoire comprenait des cantates de Bach jusqu’à des pièces de Händel en passant par des œuvres de Saint-Saëns ou de Purcell. Quelques fois, le Gloria ou Credo étaient interprétés en Grégorien…

C’était aussi l’époque à Noël, de chanter « Minuit Chrétiens » interprété par de bons solistes comme Bernard Ch., ou Gérard N et plus tard Serge P.

Tous les deux ou trois ans, nous partions un dimanche en car toute la chorale pour animer un pèlerinage. (Blois, Montautour, La Flèche … souvenirs parfois cocasses inoubliables)

Les répétitions avaient lieu à l’église et, lorsqu’il faisait froid à la crypte. les hommes chantaient le lundi, et les femmes le vendredi. A l’approche de la « Fête » nous nous rassemblions tous pour la « mise au point » le vendredi soir à l’église.

Après ces dernières répétitions, « un noyau dur » enclin à prolonger la soirée, se retrouvait à tour de rôle chez l’un ou l’autre, la gorge sèche après avoir tant chanté…

Vers le début des années 2000, un premier regroupement de paroisses a été fatal à notre chorale puisqu’il n’y eut plus de messes régulièrement à Saint-Martin. Certains choristes sont allés renforcer la chorale Notre Dame, mais l’ambiance n’était plus la même.

En 2005, sur l’initiative de « deux anciens de la chorale », avec l’appui d’autres anciens choristes de Saint-Martin et quelques personnes en renfort : le groupe est né « LES DOUX-HOMMES »(nous étions douze au départ) sous la baguette de Dominique Rabin.

Malgré la disparition prématurée de trois d’entre nous dont notre chef vénéré ; encore aujourd’hui, nous le retrouvons à travers ses arrangements de partitions qui constituent la grande partie de notre répertoire.

En 2021, nous sommes dix-sept sous la houlette de Bernard Boudier.

Des amitiés indélébiles sont nées entre nous depuis ces années de chant en commun !

Si certains soirs d’hiver, il fallait parfois prendre sur soi pour repartir dans un lieu non chauffé, après une journée de travail : le bénéfice physique, la satisfaction d’avoir chanté entre copains restent inoubliables !… Et pour la Gloire de Dieu aurait ajouté Bernard L.

PS : Je possède des cassettes enregistrées par mes soins lors de cérémonies de l’époque.


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